Souapiti : le député Michel Kamano déplore le retard dans la construction de la ligne de transport

Les autorités guinéennes avaient annoncé qu’avec l’arrivée du barrage hydroélectrique de Souapiti sur le réseau interconnecté, le pays pourra exporter de l’énergie dans les pays voisins. Ce lundi, 17 mai 2021, Michel Kamano, député et Premier questeur à l’Assemblée nationale, a indiqué par contre qu’à cause de la pandémie du coronavirus qui sévit aussi en Guinée, ce barrage, le plus grand du pays, pourra produire de l’énergie mais cette énergie ne pourra pas être transportée comme prévu.

« Aujourd’hui ce qui va nous arriver avec le coronavirus, c’est que nous allons avoir des fortes capacités de production lorsque nous allons mettre le barrage (Souapiti) en production. On avait confié la construction à des partenaires qui sont des chinois. Ce qui est du transport et de la distribution de la production, nous l’avons confié à des partenaires européens qui ont arrêté pendant le coronavirus. Ce qui va nous arriver bientôt c’est que nous aurons de l’énergie que nous ne pourrons pas transporter », a déploré Michel Kamano dans l’émission les Grandes Gueules d’Espace FM, avant de proposer une piste de solution.

« La solution c’est de demander à nos partenaires de mettre le bouché double pour attraper le retard. S’ils ne le font pas, on demandera au partenaire qui a construit de les suppléer pour que la distribution soit faite », a-t-il annoncé.

Par ailleurs, ce député de la majorité présidentielle a accusé les gouvernements qui se sont succédés d’avoir commis des erreurs.  « Le problème des routes, les gouvernements qui se sont succédés à un moment ont commis l’erreur de vouloir réparer les routes essentiellement sur les budgets de l’Etat. Peut-être pour des raisons électorales, ça ne marche pas, on ne peut pas financer des routes par le petit budget national. A l’époque les gens ont essayé de faire juste du colmatage et faire rapidement de telle ou telle autre route pour avoir tel ou tel électorat. Ça ne marche pas, ça ne se bricole pas. Mais ça se reconstruit et quand la route vieillit, il faut la refaire et elle coute très chère », a-t-il fait savoir.

Souleymane Bah

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