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SPPG: des journalistes sacrés « membres d’honneur à vie »

Des responsables du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) ont animé une conférence de presse ce mercredi 09 février 2022, à Conakry. Il s’est agi au cours de cette rencontre avec les journalistes, d’honorer de leur vivant, les membres fondateur dudit syndicat, à travers des remises de satisfecit.

Dans son discours de circonstance, le secrétaire général du SPPG a, après avoir fait le bilan à mi-parcours des missions de renouvellement des antennes régionales du SPPG, indiqué le pourquoi de ces distinctions honorifiques.
 
« S’il y a un groupe de jeunes journalistes qui ont réussi à mettre un syndicat, nous pensons qu’ils méritent tout. Mais puisque la lutte syndical n’est pas fondée sur le matériel ou l’argent, ce n’est pas de l’argent qu’on va leur donner. Ils n’ont pas de prix, mais tout ce qu’on peut faire c’est de reconnaître ce qu’ils ont réussi à faire. Et ce qu’ils ont réussi n’est pas donner à tout le monde. Et ils ont respecté les règles des syndicats, c’est cela aussi. Le syndicat ce sont des valeurs, vous croyez mais ça ne  vous appartient pas, vous faites votre temps vous quittez et c’est ce qu’ils ont respecté. Je pense tout ce qu’on peut faire pour ces gens là, c’est de les honorés de leur vivant », a-t-il expliqué.
 
De Sidy  Diallo, en passant par Mohamed Mara à bien d’autres, ils ont été honorés membres d’honneur à vie, d’après le secrétaire général.
 
Après s’être réjoui au nom des bénéficiaires, Sidy Diallo a interpellé les patrons de presse. « Nous remercions les membres de l’équipe de Sekou Jamal Pendessa. Nous sommes fiers chaque fois sur la toile quand nous enregistrons ces adhésions. C’est pour dire que, Dieu merci nous avions bien fais notre travail. Mais le travail n’est pas fini, le syndicat ne fait que commencer (…) Il ne s’agit pas d’être membre du syndicat, il faut aussi avoir le courage, l’audace de dénoncer les conditions inhumaines qui se trouvent dans certaines rédactions. Je suis un patron de presse. Certains de mes amis vont dire que je suis mal placé pour le dire,  mais il faut le dire, le reconnaître puisque les journalistes non presque pas de vie », a souligné l’ancien secrétaire général du SPPG.
A noter que pour qu’un journaliste soit défendu par ledit syndicat, il faut d’abord être membre en prenant la carte d’adhésion qui coûte 15.000fg pour un an.
 
Souleymane Bah pour Guinee114.com 621 20 91 91 

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