Après une semaine de pause pour la semaine nationale d’assainissement, le parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) a repris ce samedi 10 septembre sa traditionnelle assemblée générale hebdomadaire. La rencontre qui a mobilisé quelques militants s’est tenue au siège du parti sis à Ratoma Bonfi dans la commune de Ratoma.
Au cours de cette rencontre, le secrétaire permanent dudit parti qui a présidé la séance a brièvement expliqué à l’auditoire les raisons de l’absence de Lansana Kouyaté au pays. D’après Mamadou Fofana, l’ancien Premier ministre est en mission de son parti.
“Notre cher président El hadj Lansana Kouyaté est en mission du parti en Côte d’Ivoire. Il est en train de travailler lorsqu’il achèvera sa mission, il reviendra au pays. Rassurez vous que notre président à la différence de certains leaders politiques ne se reproche de rien au niveau de la CRIEF. Il n’a aucun souci avec la justice. Pour preuve, tous ceux qui ont des problèmes avec cette juridiction peuvent rentrer mais ne peuvent pas sortir”, a expliqué le secrétaire permanent du parti de l’espoir pour le développement national devant les militants mobilisés pour la circonstance.
Reconnaissant quelques actes posés par la junte en Guinée, Mamadou Fofana a déclaré que le CNRD bénéficiera toujours de leur accompagnement tant que les actes posés vont dans l’intérêt du peuple.
” En dépit des acquis sur le plan des droits de l’homme, nous ne sommes pas satisfaits parce que quand un guinéen meurt c’est pas bon. Nous n’apprécions pas du tout les cas de morts. Nous avons toujours dit que nous regrettons les cas de morts. Le PEDN a toujours conseillé d’éviter les manifestations qu’elles soient pacifiques ou non. Je voulais dire que c’est pas tout ce que le CNRD fait que nous partageons mais tenez vous bien tant que les autorités font du bien à notre entendement nous soutiendrons”, a indirectement répondu le secrétaire permanent du parti, à leurs détracteurs.
Mamadou Fofana, pour finir sa communication, a invité le CNRD à mettre en place un véritable cadre de dialogue sincère pour un retour à l’ordre constitutionnel.
“Pour qu’une transition réussisse, il faut qu’il y ait une bonne élection. Je pense que les choses vont dans ce sens comme sa parce que le président a demandé au Premier ministre d’aller vers les acteurs qui ont des griefs pour la mise en place d’un véritable cadre de dialogue. Nous apprécions cela mais nous regrettons que certains posent des conditions pour aller à ce dialogue”, a-t-il conclu.
