Le 8 janvier 2025, dans la soirée, une attaque a visé le palais présidentiel à N’Djamena, la capitale du Tchad. Selon un premier bilan officiel, l’attaque a fait au moins 19 morts, dont 18 membres du commando assaillant. Le groupe d’assaillants comptait 24 membres au total, et 6 d’entre eux ont été blessés. Le porte-parole du gouvernement a confirmé que parmi les forces de sécurité, un agent a perdu la vie et trois autres ont été blessés, dont un grièvement.
Les événements ont débuté aux alentours de 19h50 GMT, lorsque des tirs nourris ont résonné pendant près d’une heure dans les quartiers voisins de la présidence. Pour sécuriser la zone, les autorités ont immédiatement fermé les accès à la présidence et déployé des chars et des policiers armés dans les rues du centre-ville, semant l’inquiétude parmi la population locale qui s’est précipitée pour rentrer chez elle.
Abderahman Koulamallah, ministre des Affaires étrangères, a rapidement pris la parole sur sa page Facebook pour rassurer la population, déclarant que la situation était sous contrôle. Il a ajouté : « Je suis actuellement à la présidence de la République où la situation est totalement neutralisée. Il n’y a aucune crainte, rien de grave. »
Les premières informations indiquent que les assaillants seraient liés au groupe jihadiste Boko Haram, une organisation que les forces de sécurité tchadiennes affrontent dans la région du lac Tchad.
Cette tentative de coup d’État a mis en lumière une nouvelle menace pour la stabilité du pays, bien que la situation semble désormais maîtrisée.
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