Poursuivi pour des faits de tentative de viol sur Mawa Savané, âgée seulement de six (6) ans, le procès de Seydouba Cissé a repris ce mardi, 04 décembre 2025 devant le tribunal de Mafanco. Les faits remontent au 13 mars 2024 à Bonfi dans la commune de Matam. L’audience du jour a été consacrée aux réquisitions et plaidoiries. La tentative viol est un fait prévu et puni par les articles 18 et 268 du code pénal. Il faut rappeler que lors de sa déposition, l’accusé n’a pas reconnu les faits.
À l’enquête préliminaire, la fillette et sa maman ont pointé du doigt Seydouba Cissé pour attouchements sexuels à plusieurs reprises sur Mawa Savané. Selon le ministère public, un rapport médical a confirmé effectivement que la fillette a été victime d’attouchements.
« Le ministère public n’a pas de preuves suffisantes pour démontrer que c’est l’accusé à la barre qui a commis l’acte. Nous doutons que ce soit ce Monsieur », a déclaré le représentant du parquet.
En application de l’article 544 du code pénal guinéen, le ministère public requiert de renvoyer Seydouba Cissé des fins de la poursuite pour des faits non constitués.
Dans ses plaidoiries, l’avocat de la défense, maître Cécé Victorien Théa a également demandé l’application de l’article 544 du code de procédure pénale pour des faits non constitués à l’égard de son client. Il faut noter que la partie civile s’est désistée dans cette affaire.
Dans sa décision, le président de l’audience a renvoyé Seydouba Cissé des fins de la poursuite au bénéfice de doutes. Il a passé plus de 10 mois en prison.
Mamadou Macka DIALLO
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