Après la reconnaissance de son statut de chef de file de l’opposition par l’Assemblée nationale, Mamadou Sylla président de l’union démocratique de Guinée (UDG) a entamé des rencontres avec les institutions républicaines, les partis politiques, la société civile et tant d’autres.
Ce lundi, 15 février 2021, Mamadou Sylla et sa suite ont rencontré Dr Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre et Chef du gouvernement à la Primature. Plusieurs leaders politiques de l’opposition ont pris part à cette rencontre notamment Bah Oury de l’UDRG, Lansana Faya Millimouno, Mamadou Bah Baadiko.
Au sortir de cette rencontre, le chef de file de l’opposition s’est prêté aux questions des journalistes.
« Depuis le 19 décembre, on a été installé officiellement par l’Assemblée nationale en tant que chef de file de l’opposition. Depuis cette date on s’est mis à travailler, on s’est mis un calendrier de travail. Depuis trente (30) jours c’est la dixième institution républicaine qu’on a visité, des partis politiques un peu partout. Donc on est venu voir le Premier ministre Chef du gouvernement pour présenter notre cabinet, lui dire un peu ce qu’on a fait jusque-là, le féliciter pour la confiance renouvelée en tant que Premier ministre, Chef du gouvernement et aussi en tant que président du dialogue. Présenter aussi les condoléances pour le décès de son Conseiller, M. Chérif.
Il y a certaines doléances qu’on a faites. Je crois que ça s’est très bien passé en tout cas. Il a dit que la porte est grandement ouverte pour nous et qu’on doit travailler ensemble, on est des partenaires.
Nous aussi on a dit qu’on est une opposition très réfléchie, une opposition de développement et je pense que le dialogue doit être dans les salles de réunion climatisées au lieu de partir sur les routes là où ça peut faire beaucoup de dégâts matériels et humains. Donc c’est tous ce qu’on s’est fixé », a expliqué Mamadou Sylla, président de l’UDG et chef de file de l’opposition.
Concernant les prisonniers politiques, il a affirmé qu’une doléance a été posée.
« Aller rencontrer ceux qu’on appelle les prisonniers politiques ce n’est pas aller voir les criminels qui ont le sang à la main non! C’est les gens qui ont été arrêtés avant, pendant et après l’élection présidentielle. On va aller voir en tant qu’opposition comment est leur état, et comment ils vivent là-bas », a-t-il fait savoir.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366