Après un mois de détention à la maison centrale de Conakry, le procès du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, a été ouvert ce mardi 20 février 2024 au Tribunal de première instance de Dixinn.
Sékou Jamal Pendessa, en costume noir, à la barre, a décliné son identité. Il est poursuivi pour participation à une réunion publique non autorisée par les autorités administratives compétentes, participation délictueuse à un attroupement non armé, atteinte et menace de porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique, à l’intégrité et à la dignité des individus par le biais d’un système informatique, et de complicité par instigation de ces faits dont d’autres en sont les auteurs principaux.
«Je ne reconnais pas les faits», dit-il.
Mais avant cela, le ministère public représenté par le substitut du procureur Biwon Millimono a demandé la parole. «Nous voudrions d’abord porter à votre connaissance ainsi qu’à la connaissance de toutes les parties et à l’auditoire. Ce procès est un procès ordinaire, donc il n’y a rien d’exceptionnel c’est un procès comme tous les autres alors qu’on. Second point, Il est guinéen comme nous autres. Il est présumé innocent jusqu’à preuve de contraire. Ce n’est pas un procès qui l’oppose à l’Etat mais c’est un procès qui l’oppose aux faits», martèle-t-il
En réponse, les avocats de la défense, par la voix de Me Salifou Béavogui, répliquent. «Monsieur Jamal Péndessa n’est pas n’importe qui dans ce pays. Il était de l’autre côté en train de réclamer l’internet pour vous et moi… En plus, lors de son interprétation, le droit a été violé, qui peut me convaincre que son droit n’a pas été violé ? Il a été arrêté alors qu’il rentrait chez lui », explique t’il
Le procès de Sékou Jamal Pendessa se poursuit (11h)
Affaire à suivre…
Aliou Diaguissa Sow
627514441