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TPI de Dixinn : Plusieurs accusés condamnés à de lourdes peines ; L’OGDH, l’AVIPA et la FIDH satisfaites de la décision

Quelques minutes après la décision du tribunal de condamner plusieurs accusés, dont le capitaine Moussa Dadis et d’autres, à de lourdes peines dans le procès des événements tragiques du 28 septembre 2009, l’une des parties civiles, composée de l’OGDH, de l’AVIPA et de la FIDH, a tenu une conférence de presse pour exprimer sa satisfaction. Cette conférence s’est déroulée ce mercredi 31 juillet 2024 dans un hôtel de la place.

Prenant la parole en premier, Me Alpha Amadou DS Bah a exprimé sa joie et a souligné la préparation pour les prochaines étapes. « Si ce processus est arrivé à terme, c’est grâce à la dignité et à la détermination des victimes à obtenir justice. Aujourd’hui, nous devons savourer cette victoire et nous préparer aux prochaines étapes, car il est probable que les accusés fassent appel. Il est donc essentiel de continuer à nous mobiliser pour que ce combat soit poursuivi. Je pense qu’aujourd’hui, nous pouvons être fiers d’avoir contribué à écrire cette page de l’histoire », a-t-il déclaré.

Poursuivant, cet avocat a salué le courage des victimes. « Quinze ans après ces faits, nombreux étaient ceux qui ne croyaient pas à l’organisation d’un procès. Cependant, les organisations AVIPA, OGDH et FIDH ont toujours cru qu’un jour, justice serait rendue. C’est la détermination de ces organisations, ainsi que l’engagement inébranlable des victimes, qui ont permis la tenue de ce procès. Aujourd’hui, nous sommes fiers de parler de ce verdict, car il répond à toutes nos préoccupations, notamment sur le plan légal, où il a été largement débattu, surtout concernant les crimes contre l’humanité », a-t-il ajouté.

En conclusion, Me DS Bah, représentant de la partie civile, a exprimé sa satisfaction concernant les peines prononcées. « Les accusés ont été condamnés à des peines que nous jugeons acceptables, étant donné la gravité des crimes. De nombreuses vies ont été perdues, et certaines personnes souffrent encore dans leur chair et leur âme après avoir été agressées au stade. Il y a des disparus que nous n’avons malheureusement pas retrouvés. Cependant, nous pouvons pour le moment être satisfaits de la décision rendue, que nous estimons conforme à la loi », a-t-il affirmé.

Aliou Diaguissa Sow  

Tel: 627 51 44 41

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