Comme indiqué, le procès qui oppose Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) au ministère public s’est ouvert ce mardi 20 février 2024, devant le tribunal de première instance de Dixinn.
Aucours de la journée, les débats ont été bouclés. Le procureur a requis 6 mois d’emprisonnement et une amende de 500 000 francs guinéens contre le journaliste. La défense quant à elle, a plaidé non coupable avant de demander la mise en liberté de leur client. Dans sa plaidoirie, maître un des avocats du secrétaire général du SPPG a dénoncé une violation des droits de son client.
« Les droits de Pendessa n’ont pas été respecté. Le but du parquet est d’humilier Pendessa. J’ai fouillé les dossiers, il n’y a aucune décision de renouvellement de garde à vue. Monsieur le président, monsieur Pendessa est un syndicaliste et monsieur Charles Wright est un magistrat et ce n’est pas parce qu’il est magistrat et ministre qu’il doit dicter les décisions. On veut forcer le silence de Pendessa, on veut l’amener à cesser son combat… si non les faits ne sont pas du tout constitutifs. C´est pourquoi je vous demande monsieur le président de renvoyer mon client des fins de la poursuite. Monsieur le président nous vous demandons de statuer sur siège, je vous demande de ne pas accepter qu’il retourne en prison aujourd’hui et si vous voulez renvoyer, nous demandons la mise en liberté de notre client » a t-il sollicité.
Prenant la parole, le substitut du procureur s’est dit « opposé » à la mise en liberté de Sékou Jamal Pendessa.
C’est ainsi que le juge Mory Bayo a rejeté la demande de mise en liberté avant de renvoyer l’affaire au 23 février 2024 pour décision à être rendue.
Aliou Diaguissa Sow
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