L’audience de ce lundi, 14 février 2022, devrait être consacrée à l’administration des preuves des injures proférées par Ousmane Diallo alias Ousmane Gnéloy contre Cellou Dalein Diallo.
Dès l’ouverture, en revanche, la partie civile a demandé le renvoi du dossier à huitaine pour des raisons de démarches techniques.
Le parquet s’est « carrément et entièrement » opposé à cette demande de la partie civile. Il a été suivi par la défense en demandant au président du tribunal de mettre fin aux débats et d’ordonner les plaidoiries et réquisitions.
Mais avant de finir, la défense a souhaité qu’il soit notifié à la partie civile qu’elle ne viendra pas la semaine prochaine pour présenter les preuves, mais pour plaider, au cas où le président du tribunal accédait à sa demande de renvoi.
Le parquet et la défense ont insisté sur le fait que ce dossier doit être jugé dans un délai raisonnable pour ne pas causé du tort au prévenu.
Comme pour couper la poire en deux, le juge a décidé de renvoyer l’affaire à huitaine pour l’administration des preuves, plaidoiries et réquisitions.
« Nous avons demandé le renvoi à huitaine et le tribunal a accédé pour la simple raison que nous avons rassemblé toutes les preuves. Pour que ces preuves rassemblées puissent être à notre portée ici au tribunal afin qu’elles soient examinées par le tribunal. Donc, on avait toutes ces preuves-là réunies, mais il ne suffit pas seulement de les réunir, il faut les administrer au tribunal. C’est le temps-là que nous avons demandé pour qu’on puisse les mettre à disposition du tribunal. En ce moment, c’est au tribunal de décider si ces preuves peuvent être projetées en publique ou non. Sinon les preuves sont là », a expliqué maitre Alseny Aïssata Diallo, un des avocats de la partie civile, au sortir de la salle d’audience.
« En ce qui concerne Fatou Gneloy, une prévenue qui n’est pas présente, cherchez une décision par défaut contre elle. Mais, ils cherchent toujours à ramener ça dans le débat. Tout ça là, c’est pour noyer le poisson. Ça ne marchera pas » a déclaré Maitre Sidiki Bérété avocat de la défense.
À signaler que Ousmane Gnéloy et sa sœur Fatou Gnéloy Diallo en fuite sont accusés par Mariama Kesso Diallo, Thierno Sadou Dalein Diallo, Yayé Laouratou Dalein Diallo et Fatoumata Binta Dalein Diallo pour « diffamation et injures publiques » au préjudice de leur parent, Cellou Dalein Diallo.
Mamadou KOUYATÉ
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