Les débats dans l’affaire M’Mah Sylla décédé en 2021 en Tunisie après avoir subi en Guinée des viols collectifs et plusieurs mauvaises opérations, se sont poursuivis au tribunal de première instance de Mafanco ce 28 février 2023.
À l’ouverture de l’audience de ce mardi, le président du tribunal, Souleymane a appelé les accusés à la barre et a décidé de les entendre conformément aux nouvelles requalifications des faits demandées par le le procureur.
Daniel Lamah qui a effectué la première opération chirurgicale dans la clinique de Célestin Millimouno située à Entag a comparu en premier. Répondant aux questions du procureur à savoir si la victime était consentante pour la première opération qu’il a faite et l’intervention à laquelle il a assisté chez Sébory Cissé, Daniel Lamah a affirmé qu’elle était consentante. D’après ses explications, l’intervention sur la défunte était motivée par le kyste rompu qu’elle trainait.
Daniel Lamah a soutenu aussi que M’Mah Sylla a subi trois (3) interventions dans la clinique de Sébory Cissé pendant de son vivant la jeune femme avait déclaré qu’elle a subi deux interventions au sein de cette clinique.
Patrice Lamah qui a succédé Daniel Lamah à la barre a été interrogé sur le même sujet. Sur la question de l’avortement, il a fait savoir qu’il pas là. Il a indexé plutôt Célestin Millimouno comme l’auteur de l’avortement.
Après Patrice Lamah ce fut le tour de Sébory Cissé d’être entendu. Ce dernier a souligné que feue M’Mah Sylla avait une chance de s’en sortir après ses interventions n’eut été la violation des instructions qu’il a données à ceux qui s’occupaient de la patiente. Il a démenti les propos de Daniel selon lesquels la victime a été opérée trois (3) fois. Il dit qu’il n’est intervenu que deux (2) fois.
Au cours de son intervention, Sébory Cissé dit n’avoir constaté aucune autre maladie à part celle qui a amené la victime à sa clinique. Il dit avoir remis en cause le diagnostic fait par Daniel Lamah qui disait que la victime a été opérée de kyste. Il a révélé que M’Mah Sylla lui a confié que c’est suite à un avortement qu’elle a eu ces complications. Ce que Patrice et ses collègues reconnaissent très bien.
Aucun accusé n’a reconnu les faits « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
C’est ainsi que tribunal a renvoyé l’affaire au 03 mars prochain pour les réquisitions et plaidoiries.
Mamadou Macka Diallo depuis le TPI de Mafanco
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