Ouvert le mardi 19 juillet 2022 devant le tribunal correctionnel de Kaloum, le procès d’Abdoulaye Sow, secrétaire général de la fédération syndicale autonome des banques, assurances et microfinances (FESABAG) s’est poursuivi ce jeudi.
La partie civile a plaidé pour quelque soit la décision du juge, de laisser le prévenu rentrer après l’audience du jour et exercer ses activités dans le respect de la loi.
Maître Antoine Pépé Lamah a demandé de mettre l’affaire en délibéré et statuer sur siège en faveur d’une libération du syndicaliste.
Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé au tribunal de retenir le prévenu dans les liens de la culpabilité « d’atteintes au respect dû à la justice et outrage à magistrat ». Pour la répression, le condamner à six (6) mois de prison et au paiement d’un (1) millions de francs guinéens d’amende.
En revanche, Maître Alseny Aïssata Diallo de la défense a plaidé la relaxe de leur client pour délits non établis.
Dans le même sillage, Maître Salifou Béavogui a qualifié le dossier d’un « procès de la honte ». Pour, lui il fallait éviter ce procès. Il a demandé aussi la relaxe pure et simple du leader de la FESABAG parce qu’il n’y a pas d’infractions dans ce dossier.
Après avoir écouté toutes les parties, le président du tribunal a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue demain vendredi, 22 juillet 2022.
Abdoulaye Sow est poursuivi pour « atteintes au respect dû à la justice et outrage à magistrat ». En attendant la décision du juge, il va poursuivre son séjour à la maison centrale de Conakry.
Mamadou Macka Diallo
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