Ces mandats ont été décernés le lundi 21 Juin dernier contre des fonctionnaires de l’administration publique qui se trouvent dans le collimateur du tribunal de première instance (TPI) de Kaloum.
Ces fonctionnaires poursuivis pour « faux, usage de faux, falsification de documents administratifs, substitution de noms et complicité » dans une affaire supposée de vente de matricules les opposant à Jean-Pierre Koly Grovogui, président du Collectif des deux mille fonctionnaires.
Cités à comparaître à deux reprises, ils ont refusé de répondre à la convocation de la justice. D’où le mandat d’amener.
En tout cas, Jean-Pierre Koly Grovogui s’est confié à un reporter de Guinee114 le mercredi, 23 juin 2021, au cours d’un entretien accordé à notre rédaction.
« D’abord, le procès a commencé le 14 juin dernier. Ce jour, il n’y a eu que trois personnes qui se sont présentées au tribunal de première instance de Kaloum. Madame la présidente du tribunal a jugé nécessaire de renvoyer le jugement au 21 juin qui vient de passer là. Le temps pour permettre au parquet de faire des cellules de citation, de notification et de les signifier par un huissier en place, à l’occurrence Maitre Maréga. Les personnes qui sont sous le mandat d’amener sont au nombre de cinquante une (51) personnes.
A la reprise du procès le 21 juin, seulement (7) personnes sur les 51 ont comparu devant le tribunal de Kaloum. Tout le reste a refusé de comparaitre. Raison pour laquelle, en fin, un mandat d’amener a été décerné contre elles par madame la présidente du tribunal de première instance de Kaloum », a expliqué Jean-Pierre Koly Grovogui en révélant que certains parmi les prévenus qui font l’objet de mandat d’amener ont quitté le pays.
Jean-Pierre Koly Grovogui a aussi indiqué à notre reporter d’autres dossiers de faux en écriture. Toutefois, il n’a pas voulu faire de commentaire dans la presse puisque, dit-il, l’affaire est devant la Justice.
Djély Mamadou KOUYATÉ
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