Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’union Syndicale des Travailleurs de Guinée, était l’un des syndicalistes invités de la Fédération nationale de l’Hôtellerie, Tourisme, Restauration et Branches Connexes qui était en conférence de presse pour exiger la réintégration de deux travailleurs “arbitrairement” licenciés par la direction générale de l’hôtel Sheraton Grand Conakry. Pour Abdoulaye Sow par ailleurs secrétaire général de la Fesabag, il s’agit tout simplement de licenciement “abusif”.
“Un jour le secrétaire général de la CGT m’a dit que: “Licencier quelqu’un c’est le tuer”. Parce que quand on vous licencie vous perdez votre dignité, vous ne pouvez plus donner la popote, vous n’avez plus d’image, vous n’avez plus de crédibilité et surtout quand le licenciement est abusif, infondé, inacceptable, vendu. Il faut que nous sortions de ça. Nous allons demander au CNRD de mettre en place une inspection générale du travail compétente, capable et qui défend les lois de la République. Le Guinéen a besoin de vivre dignement comme les autres. Nous sommes un pays immensément riche mais on est pauvre. C’est inacceptable. Je pense que les nouvelles autorités vont penser à ça pour mettre fin au comportement des syndicalistes véreux”, a t-il déclaré.
“Nous avons des syndicalistes guinéens qui avaient élu domicile à la présidence de la République. Ces syndicalistes aujourd’hui, sont en train de se mouvoir à travers le CNRD pour se faire valoir, pour présenter encore leurs candidatures. Ils ont changé de veste. Ils ont enlevé la veste Alpha Condé pour prendre la veste Mamady Doumbouya. C’est extrêmement grave. Donc nous devons tous être vigilants. Ce que nous vivons aujourd’hui, ce pourquoi on est là, dérive du comportement de ces gens-là. Comment pouvez-vous comprendre que l’administration du travail, représentée par l’inspection générale du travail accepte de donner quitus à un licenciement abusif. Plus jamais ça”, a ajouté le syndicaliste sous les applaudissements de l’assistance.
Diop Ramatoulaye
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