Depuis que la durée de la transition a été proposée par le chef de la junte et adoptée plus tard par l’organe législatif, le conseil national de de la transition (CNT) à 36 mois soit trois (3) ans, la CEDEAO ne s’est pas d’abord prononcée sur ce sujet.
À moins d’une semaine du sommet des chefs d’État de l’organisation ouest africaine, les acteurs socio-politiques du pays commencent à se faire entendre. Si certains estiment qu’il est fort probable que l’organisation mette en exécution les menaces de sanctions vue ses exigences, d’autres se contentent d’expliquer les enjeux de ce sommet pour la Guinée. C’est le cas du président de l’union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) qui donne ses impressions.
« Le 04 juin prochain se tiendra le sommet des chefs d’État de la CEDEAO au sujet des transitions politiques en Guinée, au Burkina et au Mali. L’enjeu est important du fait de la subsidiarité entre la CEDEAO et les autres organisations internationales comme l’UA, l’ONU. La subsidiarité signifie qu’une décision de la CEDEAO est également prise en compte par les autres organisations. Ainsi notre pays a nécessairement besoin d’avoir une bonne ligne de communication et de coopération avec la CEDEAO. Il y va de notre intérêt national, c’est primordial.
Privilégier les voies latente et la compréhension ne visent pas à renoncer aux choix stratégiques du « state building ».
Toutefois pour la réussite de ce programme, nous avons besoin de l’accompagnement de l’ensemble de la communauté internationale. C’est vital pour notre pays », a expliqué Bah Oury sur son compte Twitter le mardi, 31 mai 2022.
Tous les yeux sont rivés désormais vers la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Mamadou Macka Diallo
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