Ce vendredi 8 octobre 2021, le Parlement des Jeunes Leaders de la Société Civile Guinéenne a animé une conférence de presse à son siège sise à Enco5 dans la commune de Ratoma en haute banlieue de Conakry. A cette occasion, le directeur de la plateforme Thierno Abdoul Bah est revenu sur la tournée africaine et européenne qu’il a eu à faire ces derniers temps avant de se prononcer sur l’actualité socio-politique guinéenne, notamment la transition en cours.
“Par rapport à la situation actuelle, il y a des choses que nous avons apprécié parce que nous estimons être entendus dès le jour du coup d’Etat. Il faut maintenant qu’on revienne pour féliciter le CNRD, le Président de la République qui a vraiment pris en compte nos appels.
Mais au delà, il faut qu’on félicite la nomination du Premier ministre. Nous espérons qu’avec son profil et le bagage intellectuel dont nous avons pris connaissance à travers les médias seront au service exclusif du développement de notre pays pour que cette transition soit une transition transparente, réussie, démocratique à laquelle le peuple de Guinée s’attend”, a mentionné Thierno Abdoul Bah.
Par la voix de Thierno Abdoul Bah, le parlement des jeunes leaders de la société civile guinéenne qui est en concertation avec d’autres organisations de la société civile a fait aussi des propositions aux nouvelles autorités.
“Nous pensons qu’aujourd’hui face à l’enjeu, à la situation actuelle des jeunes, il est extrêmement important de prendre en compte trois propositions que le parlement des jeunes en concertation avec d’autres organisations de jeunes ont estimé être pertinentes.La première c’est la consécration d’une disposition constitutionnelle dans la nouvelle constitution qui sera élaborée par le CNT et qu’il soit annoncé la mise en place d’une nouvelle structure faitière nationale de jeunes qu’on va appeler le conseil national de jeunes de Guinée conformément à l’article 10 de la charte Africaine de la jeunesse adoptée et ratifiée par notre pays depuis 2011.
La seconde contribution consiste à faire un plaidoyer afin qu’un fond national des jeunes globale qui servira des mécanismes viables et utiles des projets de jeunes soit mis en place. (…)
La dernière contribution pour nous, il est essentiel que si nous voulons aider la jeunesse, faut l’aider à définir ou à être éclairée par rapport à sa vision. Définir des stratégies fiables, identifier les réalités du moment. Et cela se passe par l’élaboration d’une politique nationale des jeunes. Et nous avons estimé qu’aujourd’hui la Guinée à l’état actuel n’a pas une politique nationale des jeunes qui est actualisée. Nous voulons que cette politique nationale des jeunes soit élaborée à l’occasion ici pour les quatre (4) prochaines années”, a-t-il recommandé.
Mamadou Macka Diallo
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