Transitions en Guinée, c’est kif-kif, rien n’a changé ! Permettez-moi la comparaison (Par Abdallah Camara)

Les discours étaient grandiloquents, les engagements rayonnants mais les actes encore décevants.

Cher Guinée, pourquoi toi ?

Qu’a-t-il fait pour mériter ce sort ?

Entre mettre fin au népotisme et justice boussole de la transition, la différence c’est le « R », CNDD et CNRD.

De l’engagement du 05 septembre à nos jours, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont, le scénario de 2008 est à envisager, pas celle de 2009(Camp Makambo).

 

Il faut rafraîchir les mémoires, quand la transition de 2008 tenait tête à la France, elle a été applaudie, la suite nous l’avions suivi.

Aujourd’hui nous ne sommes alignés à aucune puissance ni pro, ni anti a rappelé le Col. Mamadi DOUMBOUYA. Je suis d’accord que cela puisse raisonner comme un discours souverainiste mais la dignité d’un pauvre s’arrête le plus souvent à sa parole.

Abracadabrant, bonnet blanc, blanc bonnet aucune différence.

Je ne veux être qualifié d’oiseau de mauvais augures, mais nous fonçons droit au mur comme en 2008. Ils (militaires) ont pris goût au pouvoir et la facture sera salée. Le mariage avec le luxe est scellé, place à l’oligarchie. Le système est une courbe sinusoïdale et nullement rectiligne, attendons la fin pour comprendre.

Transition à trahison, le pont est en construction car les promesses du thaumaturge sont passées par les fenêtres. L’homme est un inconnu connu a-t-on l’habitude de dire, donc pas de place pour l’étonnement. Le peuple est malheureux et les dirigeants heureux, c’est la règle et rien n’a changé. Ah fric, Ah fils, mère continent nous t’avons tous trahi. Nous demandons donc ta clémence !

Pour beaucoup, le coup d’état était la solution pour sortir le peuple guinéen des griffes du vieux rusée, véritable animal politique. Appelez-moi le FNDC, l’UFR et l’UFDG, ils vous conteront l’histoire. Blanc bonnet, bonnet blanc, la solution n’est ailleurs pas avec les militaires.

Abdallah Camara, Journaliste.

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