L’union nationale des transporteurs routiers de Guinée et la fédération syndicale nationale professionnelle des transporteurs de la mécanique générale de Guinée ont procédé ce mardi 12 janvier à Conakry à la restitution des activités menées dans le cadre de la réouverture des frontières terrestres fermées depuis la veille de l’élection présidentielle. Ces responsables syndicaux ont saisi l’occasion pour plaider en faveur de la réouverture des frontières.
« Puisqu’on dit que c’est pour des raisons de sécurité d’État, nous aussi faisons partir, donc on peut par exemple mettre en place une commission mixte pour fouiller tous les camions pour que les camions soient libres voir les marchandises qui doivent être dédouaner et libérer tous les camions. Les camions qui seront saisis les chargeurs de ces camions ou les propriétaires vont prendre la responsabilité. Nous ne pouvons pas estimer le nombre de pertes, mêmes si on vous dit cent milliards. Coté Sénégal, il y a 135 camions qui sont stationnés chargés. Nos marchandises sont pourries. Côté Guinée, il y a 133 camions qui veulent sortir. Coté Sierra Léone il y a 105 camions qui sont stationnés là-bas les autres frontières on en parle pas », a indiqué Alpha Amadou BAH, président intérimaire de l’union nationale des transporteurs routiers de Guinée.
« C’est pas un procès entre nous et l’État. On ne veut pas savoir pourquoi les frontières sont fermées. On vient auprès de l’État pour nous trouver la solution pour nous permettre de vivre. On ne peut pas vivre sans faire le transport », renchérit Ousmane Horoya Sylla secrétaire général de la fédération syndicale des transports routiers de Guinée.
Mamadou Kouyaté