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Tribunal de Dixinn : Foniké Menguè et Cie déclarés non coupables

Oumar Sylla dit Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry sortent victorieux de leur procès. Les trois leaders du FNDC ont été déclarés non coupables des faits qui leur étaient reprochés.

Le tribunal correctionnel de Dixinn a rendu ce mardi, 13 juin 2023, sa décision dans le procès de Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry. La juridiction a renvoyé les deux responsables du FNDC et le secrétaire exécutif de l’UFR des fins de la poursuite pour délits non constitués. Autrement dit, ils sont déclarés non coupables des infractions qui leur étaient reprochées et sont désormais libres de leurs mouvements.

Interpellés fin juillet 2022, Oumar Sylla dit Foniké Menguè, Ibrahima Diallo et Saïkou Yaya Barry étaient poursuivis pour des faits de « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices privés et publics et coups et blessures volontaires ». Le ministère public et la partie civile estimaient qu’ils étaient responsables des dégâts enregistrés lors de la manifestation du 28 juillet 2022 appelée par le FNDC et le lendemain, à Conakry.

Saïkou Yaya Barry a bénéficié d’une ordonnance de mise en liberté et a été évacué à l’étranger pour des soins, tandis que le coordinateur national et le coordinateur des opérations du FNDC ont passé près de dix mois en détention préventive à la Maison centrale de Conakry, avant d’être libérés le 10 mai 2023 après des négociations menées par les leaders religieux. Ce sont les trois qui ont été jugés, mais seulement les deux activistes de la société civile ont comparu à ce procès, qui s’est tenu au palais de justice de Conakry.

Le ministère public avait requis deux ans d’emprisonnement assorti de sursis et deux millions (2 000 000) de francs guinéens d’amende contre les trois prévenus. De son côté, la partie civile avait demandé la condamnation des prévenus au paiement de vingt milliards (20 000 000 000) de francs guinéens pour la réparation des dommages causés à l’Etat guinéens lors des violences des 28 et 29 juillet 2022. Mais c’est finalement la défense, qui avait réclamé la libération pure et simple de ses clients, qui a eu gain de cause dans ce procès.

Guinee114

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