UFDG: Cellou Baldé donne des précisions sur ses relations avec Ousmane Gaoual Diallo

Peu avant la présidentielle du 18 octobre 2020 et après le départ de l’ancien vice-président chargé des affaires politiques Bano Sow, pour la CENI (commission électorale nationale indépendante), les deux cadres de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) en l’occurrence Ousmane Gaoual Diallo et Mamadou Cellou Baldé ont livré une bataille sans merci pour le poste vacant. C’est ce qui a amené beaucoup de gens à spéculer sur les relations entre les deux responsables du principal parti de l’opposition d’alors.

 
Ce mardi, 5 octobre 2021, l’un d’entre eux a brisé le silence. Il s’agit de Mamadou Cellou Baldé, responsable des coordinations du parti à l’intérieur du pays, par ailleurs vice-président chargé des affaires politiques.  
 
Vous savez que dans les partis politiques, il y a les guerres de positionnement. C’est évident. Je suis jeune comme Ousmane Gaoual Diallo. À un moment donné, il nous a été prêté l’intention quand Bano est parti à la CENI et qu’il était le vice-président chargé des affaires politiques et que Aliou Condé assumait les fonctions de secrétaire général du parti. Il nous a été prêté l’intention de vouloir briguer tous les deux le poste du vice-président chargé des affaires politiques. Moi j’en voulais, c’est évident. Chacun avait ses soutiens et donc à un moment donné c’est vrai le courant ne passait pas tout a fait entre lui et moi. Mais ce n’est pas parce qu’on était des ennemis non! Nous sommes dans le même parti politique. Vous avez vu avant même l’élection présidentielle quand il y a eu le simulacre ou la simulation d’attaque du cortège du premier ministre à Labé, à Conakry ici c’est Ousmane Gaoual et moi-même qui avions animé une conférence de presse ensemble parce que les intérêts du parti sont au dessus de nos intérêts personnels. Et donc, quand des gens se retrouvent en prison même si vous étiez des ennemis à plus forte raison que Ousmane et moi on était pas des ennemis. Chacun était en train de courir derrière son positionnement politique dans le parti. Nous partagions la même cabine c’est comme les Ismaël et autres.  
 
(…) Quand on parle de complot laisser moi glisser un peu. Depuis que je suis allé à Labé pour la campagne le 1er octobre je n’ai pas parlé avec Ousmane Gaoual, je n’ai pas parlé avec Abdoulaye Bah qui était à Kindia, je n’ai pas parlé avec Elhadj Ibrahima Chérif qui était à Boké, Etienne non plus. Mais ils ont trouvé un moyen de dire que nous étions en train de comploter. Donc quand nous étions en prison Ousmane et moi nous partagions la même cale que Ismaël. Abdoulaye on avait la même petite cellule il n’y avait qu’une petite allée entre nous. Donc en prison, nous avons développé en tout cas l’amitié qui était là. Abdoulaye Bah, Ousmane, Elhadj Chérif Bah, Ismaël de la même façon. Il n’y avait rien de louche dedans. Il y avait aucune complicité sur le dos du parti ou sur le dos de quelqu’un”, a précisé Mamadou Cellou Baldé, vice-président chargé des affaires politiques de l’UFDG sur les antennes de Fim FM dans l’émission “mirador “. Sans oublier de saluer le coup d’Etat contre Alpha Condé.
Mamadou Macka Diallo
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