En marge de l’assemblée générale hebdomadaire de l’union des forces républicaines (UFR) ce samedi, 16 avril 2022, à son siège sis à Matam (Conakry), le premier vice-président du parti, président de la séance, a analysé la situation socio-politique et économique de la Guinée pendant cette transitoire.
Goyo Bakary Zoumanigui, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est exprimé sur la note que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) a envoyé récemment aux partis, leur demandant de fournir leurs agréments pour participer au cadre de concertation inclusif qui a été inauguré hier.
« Lorsque le ministre de l’administration demande aux coalitions politiques c’est-à-dire les partis qui sont réunis comme notre coalition qui regroupe 59 partis politiques, le gouvernement demande que la coalition-là envoie les agréments de chacun des partis politiques qui sont au sein de cette de coalition, nous ne comprenons pas cela. Nous ne savons pas qu’est-ce qui est derrière. Mais chaque parti politique a une autorisation d’exercer ses activités. Cette autorisation on appelle ça agrément, c’est signé par le ministre de l’administration du territoire. Nous pensons qu’au niveau du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, il y a un archiviste qui collecte les agréments des différents partis politiques et que lorsque le ministre a besoin de connaitre quelque chose il s’adresse à ce service. (…) Mais que le ministère revienne pour nous demander encore notre agrément, nous sommes surpris. Nous ne savons pas qu’est-ce qui se cache derrière. Donc voilà les problèmes qui sont pendants et nous sommes tentés de croire que le gouvernement cherche plutôt à provoquer les partis politiques. Cette provocation nous ne pouvons pas l’admettre et nous n’allons pas prêter le dos à ça. Nous voulons sortir le plus rapidement possible de la transition, c’est ça notre objectif », a expliqué Goyo Bakary Zoumanigui, premier vice-président de l’UFR.
À noter que le groupe des 58 partis politiques (G58) boude pour le moment, le cadre de concertation inclusif inauguré hier. Ces partis politiques réclament plutôt un cadre de dialogue politique entre eux, le CNRD, le gouvernement et le CNT sous l’observation d’un médiateur international.
Mamadou Macka Diallo
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