Les institutions d’enseignement supérieur guinéennes ont ouvert les classes le 02 novembre 2022. Cette session 2022-2023 se déroulera avec des innovations comme l’inscription administrative qui se fait désormais en ligne (GUPOL).
Toutefois, ce changement au niveau de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation n’est pas sans conséquences. En témoignent les difficultés rencontrées par certains étudiants pour s’inscrire. Le chargé de l’inscription, la réinscription et l’orientation de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCS) explique la procédure.
« À date, nous avons onze mille sept cent (11 700) étudiants en troisième année, trois mille deux cent (3 200) en deuxième année. Donc, la réinscription a commencé par les deux niveaux. De cela, l’inscription se fait au niveau de la plateforme GUPOL mais ça c’est l’inscription administrative. Maintenant après leur inscription administrative ils vont venir faire leur inscription pédagogique avec nous aussi en leur donnant aussi les badges qui vont leur permettre d’être dans les normes académiques de l’université. La réinscription c’est 50 000 gnf, l’inscription c’est 100 000 gnf mais ça se paie au niveau de la plateforme. La date limite, on a donné un (1) mois c’est-à-dire le 30 pour la deuxième et la troisième année. La première année quand ils finiront leurs inscriptions sur la plateforme GUPOL, nous les recevrons à partir du 17 et la date limite de ça aussi ça sera le 3 c’est une proposition mais ce n’est pas encore arrêté pour le moment. J’ai fait une esquisse de l’emploi du temps que j’ai soumis à l’autorité. Maintenant quand j’aurai maintenant l’aval de l’autorité, je vais afficher l’emploi du temps de la première année », a expliqué Mamadou Camara, chargé de l’inscription, la réinscription et l’orientation.
« J’ai mis une équipe en place pour pouvoir les orienter. Ceux qui sont orientés dans les filières sciences économiques, mon agent est là-bas il les oriente. (…) il les oriente vers les départements pour aller prendre l’emploi du temps des cours. Parce que les cours et les inscriptions vont parallèlement pour ne pas jouer sur un aspect pédagogique. C’est-à-dire ceux qui n’ont pas cours viennent s’inscrire et se réinscrire. Ceux qui ont cours vont suivre les cours. Donc voilà l’emploi du temps est fait de telle sorte que ça ne joue pas sur l’un des secteurs », a-t-il ajouté.
Les cours ont démarré dès l’ouverture des classes dans cet établissement universitaire.
Mamadou Macka Diallo
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