L’Université Nongo Conakry (UNC) a lancé la première édition du School challenge le 25 février 2023. L’événement s’est déroulé dans la salle de conférence de ladite université en présence du fondateur et plusieurs cadres de l’établissement.
Pour le compte de cette première journée, les élèves des différentes écoles qui ont répondu à l’appel ont compéti dans trois rubriques: le débat, la culture générale et le slam ou la poésie.
Cette initiative de l’UNC vise à faire découvrir le monde universitaire par les lycéens. C’est du moins ce qu’a indiqué le fondateur de l’institution d’enseignement supérieur privé dans son discours de circonstances.
«Au-delà de tous les investissements que nous apportons à la qualification de la formation académique de nos étudiants, nous nous sommes dits qu’il faut franchir la barrière qui existe entre le pré-universitaire et l’universitaire. C’est dans cet esprit que l’Université Nongo Conakry résolue ȧ former l’élite guinéenne en ne ménageant aucun effort, a initié cette compétition »School Challenge » qui met en compétition une dizaine d’écoles guinéennes dans différentes rubriques qui convergent vers le renforcement de leurs capacités intellectuelles. »School challenge » ambitionne d’occasionner une grande rencontre intellectuelle, d’offrir une opportunité pour des talents cachés d’apparaitre au grand jour, de donner la parole aux jeunes élèves qui ont certainement des choses intéressantes à dire à la République», a fait savoir Mamadou Cellou Souaré, fondateur de l’UNC tout en remerciant l’ensemble des participants à cette première édition.
Le directeur des ressources humaines de cet établissement universitaire a tout d’abord donné des détails en ce qui concerne l’événement proprement dit avant de revenir sur l’objectif visé.
«School challenge c’est une compétition que nous avons initiée pour mettre en compétition les écoles notamment les lycées de Conakry. Donc, c’est une compétition qui porte sur trois rubriques, à savoir: le débat, la culture générale ainsi que le slam ou la poésie. C’est faire en sorte que les différentes écoles puissent compétir sur ces différentes rubriques.
L’objectif de cette compétition dans un premier temps, au fait aujourd’hui nous sommes tous conscients que l’école guinéenne a besoin d’être appuyée. On est dans un établissement universitaire mais ce sont ces lycéens-là que nous allons recevoir demain. Donc, nous nous disons c’est maintenant qu’il faut investir sur eux. Cette compétition par expérience est une compétition qui renforce les capacités intellectuelles de ces élèves parce qu’en débat ça permet de renforcer leur capacité d’expression orale également à l’écrit. Ça leur permet aussi de travailler en équipe, de faire des recherches et ça leur permet, on va dire d’avoir un talent oratoire. (…) Et aussi de briser cette barrière parce que vous savez généralement les universités, on va dire, elles ne sont pas très connues du monde lycéen. Des fois, il y a des lycéens quand ils finissent, ils ne savent pas vers quelle université je vais m’orienter. Donc, nous faisons cette activité pour aller vers eux les offrir cette formation en même temps leur faire découvrir notre université et leur montrer les différentes formations que nous faisons, la qualité que nous mettons dans nos différentes formations pour ne pas qu’ils soient surpris», a expliqué Mamadou Alimou Bah, président de la commission d’organisation du School challenge.
Aïssatou Barry, élève de la 12ème année Science Scientifique au groupe scolaire Victor Hugo se réjouit de sa participation à ce concours.
«C’est avec une profonde émotion que je participe à ce concours dénommé School challenge. C’est pas la première fois pour moi j’avais participé à un concours d’éloquence mais malheureusement ça n’a été une victoire mais plutôt une expérience. Donc, ça me réjouit d’avoir été présentée pour être candidate à ce concours. J’espère gagner et avoir beaucoup d’expériences aussi, avoir cela dans mes diplômes. Je demanderai à mes amis de prendre conscience et de se consacrer aux études. Laisser tout et s’occuper de l’éducation parce que c’est la base de tout développement», a réagi Aïssatou Barry, candidate.
Pour cette première édition, il y a quatorze (14) lycées ont répondu à l’appel. La compétition va se dérouler jusqu’au 18 mars.
Mamadou Macka Diallo
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