En marge du sommet de l’Union Africaine tenu à Addis Abeba, les chefs d’Etat de la Communauté Économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont effectivement réunis pour plancher sur la situation des transitions en cours en Guinée, au Mali et au Burkina Faso.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir les sanctions contre le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires issus de coups d’Etat, selon un communiqué publié à l’issue de la rencontre des chefs d’Etat.
Les pays membres de la CEDEAO ont décidé de « maintenir les sanctions existantes contre les trois pays, et d’imposer des interdictions de voyage aux membres du gouvernement et d’autres représentants» du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée, selon un communiqué signé par le chef de l’Etat bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO.
La demande de réintégration formulée par ces pays n’a pas eu de suite favorable. Pourtant, Vendredi, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a déclaré que le conseil « paix et sécurité » de l’institution se réunirait, à une date non précisée, pour décider d’une éventuelle levée de la suspension de ces trois pays, ainsi que du Soudan. Avant d’affirmer le lendemain que « ces sanctions ne semblent pas produire les résultats escomptés ».
Pour d’amples informations, lire ci-dessous le communiqué final de ce Sommet Extraordinaire de la CEDEAO.
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