Le procès de Fatou et Ousmane Gnéloy Diallo se poursuit devant le tribunal de première instance (TPI) de Kaloum. L’audience de ce lundi a démarré par la projection des vidéos dans lesquelles Ousmane Gnéloy aurait proféré des injures contre Cellou Dalein Diallo, président du parti UFDG.
A huit clos, le juge, le parquet, la défense et la partie civile ont visionné les preuves d’injures publiques et de menaces proférées par Ousmane Gnéloy.
Au terme de la projection de ces vidéos, les plaignants ont été entendus à leur tour sur les faits qu’ils reprochent à Ousmane Gnéloy. Ce qu’ils ont fait avant de marteler qu’ils ne sont pas prêts à pardonner ce qu’ils ont subis.
Ce fut ensuite la phase des plaidoiries et des réquisitions. Dans ses plaidoiries, la partie civile a demandé au juge de retenir les prévenus dans les liens de la culpabilité des faits mis à leur charge, les condamner à la proportion des fautes commises ainsi qu’au paiement d’un franc symbolique à son profit.
Trois brochures contenant 117 types d’injures ont été élaborées par les avocats de la partie civile selon maître Salif Béavogui.
En revanche, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum a mentionné dans son réquisitoire que « nulle part dans les vidéos que nous avons écouté, regardé les propos des Gnéloy n’atteignent la dignité de Cellou Dalein Diallo encore moins des membres de sa famille (les plaignants). » Avant d’ajouter qu’il n’est pas pour un règlement de compte. « Nous avons écouté deux vidéos sur les 107 audios programmés. Mon parquet n’est pas un parquet de règlement compte », a-t-il dit.
La défense s’est réjouie de cette réquisition du procureur qui, d’après elle, la renforce dans sa position.
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Nous y reviendrons !
Mamadou Kouyaté
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