Utilisation des enfants dans la rue: l’Association des Jumeaux et Jumelles de Guinée interpelle les autorités

Un rassemblement a été organisé par l’Association des Jumeaux et Jumelles de Guinée (AJJG) ce 13 décembre 2021 devant les locaux du Ministère de l’Action Sociale sis dans la commune de Kaloum (Conakry) pour dénoncer l’utilisation des enfants, surtout les jumeaux et jumelles, dans la mendicité.

 
“Non à la professionnalisation de la mendicité; Non à l’utilisation des enfants dans la rue; Non à la discrimination; L’éducation est la responsabilité des parents dans la société” ont été entre autres slogans scandés par les manifestants.
 
Au micro de notre reporter, le président de l’association a demandé à l’Etat de construire “un centre d’accueil public où on peut réunir tous les orphelinats”.
 
“Comme nous voyons souvent nos proches ou parents utiliser nos frères et sœurs dans la rue, nous voulons lutter contre ce fléau. Nous voulons réellement l’initiative gouvernementale ou les institutions afin qu’on puisse nous parrainer pour lutter contre ce fléau qui gangrène de nos jours en Guinée. Nous voulons un partenariat avec l’Etat pour pouvoir mener une campagne de sensibilisation de Conakry jusque dans les régions pour que nos mamans ou les proches des familles qui utilisent nos frères et sœurs dans la rue puissent cesser cette activité. Si vous nous voyez aujourd’hui, avant le chamboulement, on avait déjà vu l’ancienne ministre. Elle nous avait donné son avale. Nous venons aujourd’hui voir les nouvelles autorités puisque l’Etat est une continuité pour que nous puissions gagner ce partenariat afin de lutter contre ce fléau en Guinée. L’objectif c’est quoi? Nous voulons que l’Etat construise un centre d’accueil public où on peut réunir tous les orphelinats de Guinée. C’est-à-dire pas d’orphelinats privés”, a expliqué Moussa Keïta, président de l’AJJG.
 
La cheffe de Cabinet du ministère a écouté les manifestants, les a instruit de déposer un mémorandum qu’elle s’est engagée à suivre.
 
Selon nos informations, un premier courrier déposé par l’association est resté sans réponse.
 
Mamadou Macka Diallo
666 660 366

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