Vente de chicha en Guinée: à la place de son interdiction, Hawil Aslam, vendeur, sollicite sa réglementation

La réaction des vendeurs de chicha en Guinéen n’a pas tardé suite à l’interdiction de sa vente et de sa consommation sur toute l’étendue du territoire national.

Hawil Aslam, vendeur de Chicha, donne raison au gouvernement. Car pour lui, certains la mélangent avec des stupéfiants pour fumer même s’ils sont peu. « Il y a certaines personnes qui fument la chicha sur d’autres formes. D’une part je donne raison au gouvernement parce que des gens mettent autre chose dedans pour fumer. Par contre d’autres ne le font pas.

D’autre part, je ne lui donne pas raison parce qu’il y a des entreprises qui évoluent seulement sur la vente et la consommation de chicha »,  se défend Hawil qui gagnerait plus dans la vente de chicha, et donc son interdiction aura des conséquences.

« Chez nous la recette de la chicha rapporte plus que le barre. Si à partir d’aujourd’hui, ils ont arrêté la consommation de la chicha, on est totalement pénalisé. Parce que nous avons des employés à partir de la vente de la chicha. Les conséquences c’est le chômage qui s’augmente et cela va développer le banditisme »,  souligne Hawil Aslam.

Hors micro, un fumeur de chicha reconnaît sa dangerosité mais il soutient qu’elle a aussi un côté positif. « Elle permet de s’amuser bien. S’il y en a pas, l’ambiance n’est pas cool », a soutenu ce consommateur.

Bref pour Hawil Aslam, « si le gouvernement peut au moins délivrer des permis de vente ou autre autorisation de vente de chicha en respectant toutes les formes juridiques, nous sommes vraiment prêt à y aller avec ».

Souleymane Bah pour Guinee114.com

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