A la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables (BSPPV) de belle vue, dans la commune de dixinn, ont été présentés à la presse, deux présumés violeurs, ce jeudi 19 novembre 2020. Ces deux hommes, l’un de Bonfi dans la commune de matam et l’autre de Sanoyah dans la commune urbaine de Coyah sont accusés d’avoir abusé des fillettes.
Adjudant-chef Sekou2 Camara commandant adjoint chargé du dossier est revenu sur les circonstances dans lesquelles le présumé, Lansana Camara âgé de 25 ans a violé la fillette de 8 ans.
« Au début de la semaine, nous avons été saisis de deux situations de viol. C’est une dame qui avait constaté l’absence de sa fille, et elle a demandé à la sœur de sa fille pour savoir où se trouve la fillette. Et cette dernière lui a dit qu’elle est rentrée dans la chambre de Lansana Camara, la maman est alors rentrée au salon et a appelé à deux reprise sa fille, mais elle n’a pas répondu. Quelque temps après la fillette est sortie. Sa maman a eu le courage de rentrer dans la chambre du monsieur pour savoir ce que faisait sa fille dedans, et par surprise elle a trouvé le jeune entrain de porter sa culotte. Elle a demandé au monsieur qu’est ce que sa fille est venue faire dans sa chambre, et le monsieur a dit qu’elle était venue demander quelque chose, alors sa maman a crié, et on nous a alertés. On est allé le chercher », explique-t-il.
Par contre l’accusé, Lansana Camara, nie en bloc les faits à lui reprochés. « Je ne reconnais pas et je ne parle pas sans mon avocat », a t-il dit.
Ibrahima Sidibé 17ans, habitant dans la commune de Coyah, aussi présumé, a nié les faits, avant d’expliquer le déroulé des faits.
« Moi je ne l’ai pas violé. Elle est venue chercher des feuilles pour nettoyer sa planchette, et j’ai tenté de la prendre en main, elle a couru et a crié. Après ses parents sont venus me chercher », a expliqué ce présumé.
Toutes les deux fillettes respectivement âgées de 8 et 6ans, ont été amené à l’hôpital, et le médecin a confirmé qu’il y a eu des attouchements, selon la brigade.
Adjudant-chef Bernard de la spécial des personnes vulnérable rappelle à la population que les violeurs sont parmi nous.
«…Non seulement pour passer le massage aux différentes familles pour dire que les violeurs ne sont pas fatigués, ils continuent leurs sales besognes. Le viol c’est un phénomène personne n’est à labri et le violeur n’est pas loin. Il est toujours très proches », rappelle-t-il.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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