« Élections présidentielles: Enjeux et Perspectives ». C’est le thème d’une conférence de presse animée ce mercredi 23 septembre 2020 par Dr Mamady Kaba, ancien président de l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), et président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique (LIDDA).
Dans son discours liminaire, l’ancien président de l’INIDH a déclaré qu’il y a des craintes mais aussi des espoirs en ce qui concerne la présidentielle du 18 octobre prochain. « Les craintes sont dues au fait que nous allons à l’élection présidentielle dans un contexte particulièrement difficile. Nous venons de sortir des élections législatives et référendaires qui ont écroulé la Guinée. Il y a eu des morts, des blessés, des emprisonnements et beaucoup d’autres souffrances pour tout le pays. Et c’est sur le sang frais de ces victimes que nous sommes en train d’aller à l’élection présidentielle. Alors vous comprenez toutes les difficultés, la tension que le pays est en train de vivre ce qui donne un cachet particulier à cette élection », a-t-il expliqué.
Toutefois, l’activiste des droits de l’Homme promet de jouer sa partition pour que règne la paix avant, pendant et après l’élection présidentielle du 18 octobre 2020. « Je pense qu’il y a des craintes de violences bien-sûr. Nous craignons qu’il n’y ait violence avant, pendant et après l’élection présidentielle. Ce qui fait que notre responsabilité commune est maintenant d’œuvrer à faire en sorte que la situation ne dégénère pas, pour que la paix règne avant, pendant et après l’élection. Qu’il ait plus de peur que de mal. Il est important que le gouvernement, les partis politiques s’y mettent. Et que tout le monde s’y mette pour une observation correcte et élargie sur l’ensemble du processus électoral jusqu’à la proclamation des résultats pour que la fraude massive ne s’installe pas. C’est ce qui garantit l’acceptation des résultats par toutes les parties. C’est cette prédisposition psychologique qui garantit la paix à laquelle nous aspirons avant, pendant et après l’élection présidentielle », a promis l’ancien président de l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), Dr Mamady Kaba.
Mamadou Kouyaté
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