Conakry-La police nationale semble éprouver le désir de s’adapter aux défis que lui lance l’évolution des formes de protestation et autres cas de violences politiques en Guinée. Après l’unité féminine chargée désormais d’encadrer les manifestations des femmes, la direction nationale de la police sort une nouvelle unité dite spéciale : l’Unité spéciale de protection et d’intervention (USPI).
Les CMIS, (Compagnies Mobiles d’intervention et de sécurité) ne suffiraient-elles pas pour sécuriser les citoyens et leurs biens ? Le DG de la police, Ansoumane Camara alias Bafoe a apporté une réponse à cette question que beaucoup pourraient se poser. «Dans les profondeurs des quartiers, il y a des citoyens qui nous alertent, nous demandant secours et protection. Les unités de maintien d’ordre, notamment les CMIS, n’ont pas le matériel leur permettant d’aller en profondeur et extirper un citoyen qui a sa concession brûlée ou qui est menacé par des hommes armés», explique-t-il.
Les agents de cette unité de la police seront armés non seulement de fusils, mais aussi de casques et de gilets anti-bales. Le DG de la police compte même étendre cette initiative vers les villes de l’intérieur du pays pour lutter entre autres contre les coupeurs de route.
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A en croire le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Albert Damantang Camara, l’unité respectera les règles et lois en matière d’intervention.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
622 10 43 78
