L’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie était face à la presse ce jeudi 05 novembre à Conakry. Objectif, expliquer aux hommes de médias les motifs du dépôt du recours de l’UFDG à la Cour Constitutionnelle.
À cette occasion, Ousmane Gaoual Diallo, directeur de la cellule de communication du parti a cité nommément les magistrats et la Commission Electorale Nationale Indépendante d’être à l’origine des violences qui ont suivi la proclamation des résultats de la présidentielle du 18 octobre. « Les magistrats qui ont présidé les CACV sont les premiers responsables des assassinats des enfants à l’occasion des événements. Les premiers responsables par ce que ce sont eux qui falsifient la vérité. Le deuxième responsable à ce niveau c’est la CENI. Il faudrait que les magistrats guinéens qui ont été déployés dans les 38 circonscriptions en Guinée, le président de la CENI considère qu’ils sont à l’origine de l’assassinat des jeunes guinéens qui sortent exprimer leurs mécontentements par rapport aux résultats qu’ils donnent. C’est eux les exécutants, c’est eux qui tuent les enfants dans les quartiers », a accusé l’opposant.
« J’ai vu la réaction du RPG disant qu’ils ne vont pas faire recours aux procès-verbaux, qu’ils vont se contenter de ce que la CENI a dit. La CENI ment », a lancé l’ancien député uninominal de Gaoual.
Plus loin, honorable Ousmane Gaoual Diallo a lancé un avertissement à l’endroit de la Cour Constitutionnelle. « Nous voulons rappeler également que la situation de notre pays exige de nous, exige de la cour constitutionnelle, exige de chaque guinéen d’aller rechercher la vérité parce que la Guinée est au bord du précipice. Personne n’acceptera une vérité différente de celle exprimée par les Guinéens dans les urnes », a-t-il martelé.
Diop Ramatoulaye
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