Face aux multiples reproches qui s’abattent sur elle de ne pas prendre la parole pour dénoncer les différentes violations des droits humains en cette période de crise postélectorale, l’ancienne Syndicaliste, Rabiatou Sera Diallo est sortie de son silence ce lundi 02 novembre 2020, pour mettre le point sur les ‘‘i’’. La présidente du Conseil économique et social dit comprendre le fondement de quelques reproches de la population mais qu’elle n’a plus le même statut que les autres syndicalistes.
« Je suis d’accord. Quelques reproches je les accepte. Vous savez pourquoi ? C’est parce-que tout le monde ne maîtrise pas la loi. A travers la loi 91 CTRN, je n’ai pas le même statut que les syndicalistes. Ensuite si vous voyez qu’au niveau du conseil économique nos textes ne sont mêmes pas rendus publiques comme l’Assemblée nationale. On a déjà fourni un rapport à l’exécutif et un autre à l’Assemblée nationale. Mais c’est des rapports qui ne peuvent pas être publiés sauf après un an conformément à la loi. Moi, je suis légaliste. Et ensuite je ne suis pas seule au conseil économique. Nous sommes 45 au niveau du conseil économique et social. Je ne peux pas prendre des décisions unilatérales parce-que je ne veux pas enfoncer l’institution ou que l’institution soit en faute. On se concerte. Ce qu’on décide de là, c’est ce que je fais. Mais dites-vous bien que j’aime ce peuple là et j’aime la Guinée », a expliqué la présidente du Conseil économique et social, Hadja Rabiatou Sera Diallo dans l’émission les Grandes Gueules d’Espace.
Kouyaté Mamadou
