La directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation s’est exprimé sur certaines réformes entreprises par le MATD. Parmi ces réformes, elle a évoqué le Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (RAVEC) et autres. L’ancienne commissaire à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Zenab Camara a également parlé d’une loi sur l’identification des personnes physiques. Selon elle, cela va permettre à ce que tous les documents d’identification soient gérés désormais par une loi au lieu des actes réglementaires. Elle a fait cette sortie lors de l’ouverture de l’atelier de validation des résultats de l’étude sur la perception citoyenne de la transition à Conakry.
« C’est vrai que nous sommes en période de transition qui s’est inscrite dans la réforme. Notre département (MATD) est en train de travailler en profondeur pour aller à la réforme et jeter les bases d’un État démocratique. En mettant en place ne serait-ce que le programme national de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (RAVEC) qui va permettre de doter la Guinée de deux registres : le registre national de l’état civil (naissances, décès, mariages et adoptions) mais également avoir un registre de la population qui est appelée chez nous au vue de la loi registre national des personnes physiques », a fait savoir Jenab Camara avant d’apporter plus de détails concernant la loi sur l’identification des personnes physiques.
« Aujourd’hui cette transition a doté la Guinée d’une loi sur l’identification des personnes physiques donc, une base légale à tous les documents d’identification. De la carte d’identité scolaire en passant par la carte d’étudiants, la carte nationale d’identité biométrique et le passeport biométrique. Certes, elles ont été gérées par des actes réglementaires mais elles seront désormais gérées par une loi. Mais également une loi spéciale qui porte sur le régime de l’état civil qui bannit le mariage des enfants mais qui enlève aussi une épine qui est la question des mineurs-majeurs qui permettait à nos parents de donner les filles à 16 et 14 ans en mariage. Qui donne aujourd’hui des acquis à la femme. Qui fait de la polygamie une option pour les hommes et les femmes qui décident d’aller soit à la polygamie ou d’être monogames mais qui donne des garanties à la femme. Ces lois vont littéralement changer la vie de la nation et permettre d’identifier tous les Guinéens, leur donner un acte de naissance et une identité juridique », a-t-elle indiquée.
Mamadou Macka Diallo
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