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Cadre de dialogue politique: “…ni la CEDEAO, ni le G5 ne seront en dehors” (Dre Makale Traore)

C’est une annonce qui pourrait probablement amener le quatuor à changé de position en vue de prendre part au prochain dialogue. 

 
Si ces entités exigent une discussion sous la supervision de la CEDEAO en présence du groupe des G5, la porte parole des facilitatrices au sortir d’une rencontre ce mardi avec la coalition COPAD a fait une importante annonce. 
 
“Je voudrais rassurer les uns et les autres que ni la CEDEAO, ni les partenaires techniques et financiers ne seront en dehors de ce cadre”, a déclaré en  substance l’ancienne directrice de campagne du professeur Alpha Condé. 
 
Selon l’ancienne ministre, cette rencontre vient en effet préparer les grandes lignes sur lesquelles se reposeront le prochain cadre de dialogue. 
 
“Je voudrais au nom de mes collègues remercier toutes les entités qui nous ont reçues et avec lesquelles nous avons échangé sur les questions qui les préoccupent, sur ce qu’ils souhaiteraient pour ce cadre de dialogue et les thématiques sur lesquelles ce cadre doit se tenir. Je pense que ceci viendra enrichir la matrice sur laquelle nous sommes en train de travailler et nous attendons que les entités s’expriment. A la suite de nos échanges, le premier ministre aussi passera pour compléter ce que nous aurions eu comme information, demande et recommandations. Et c’est en ce moment seulement que le cadre sera lancé. Ce que nous faisons c’est un travail de déblayage qui peut permettre au Médiateur d’avoir une vision historique pour enfin nous aider à sortir dans la situation dans laquelle nous nous trouvons en paix qui puisse déboucher sur un ordre constitutionnel accepté de tous”,  a soutenu l’ancienne ministre de la fonction publique. 
 
A la coalition COPAD, la volonté de participer à un cadre de dialogue est une évidence, déclare son président. “Nous avons toujours participé au cadre de dialogue et nous allons y continuer. Nous avons également toujours souhaité que les dialogues soient inclusifs. Nous sommes très contents d’avoir ces facilitatrices pour avoir notre avis sur la forme et le cadre du dialogue inclusif. Je souhaite que les choses se mettent en place le plutôt que possible pour mener à bien ces discussions et avancer. Parce que depuis le début de cette transition ce sont des dialogues infinis et vue qu’il n’y a pas de résultat, nous souhaitons que cette fois le dialogue soit sincère pour que le pays puisse aller de l’avant”, a dit Ousmane Dady Camara.
 
A la lecture de ces échanges, l’on pourrait déduire que la rencontre du jeudi 20 octobre sera une simple formalité administrative. Les véritables débats ne débuteront qu’après la tournée qu’effectuera le Premier ministre chef du gouvernement dans les états majors des blocs politiques. 
 
 
MLamine 

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