Le 03 mai est la Journée internationale de la liberté de la presse. À cette occasion, l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a dévoilé son classement mondial sur l’état de la liberté de la presse.
Contrairement à l’année dernière, la République de Guinée a dégringolé d’une place et s’est classée 85ème dans ce classement des pays du monde en termes de respect de la liberté de la presse.
Ainsi, la Guinée de Mamadi Doumbouya se retrouve devancée par la plupart de ses pairs de la sous-région ouest africaine, notamment la Gambie (46ème), la Côte d’Ivoire (54ème), le Burkina (58ème), le Ghana (62ème), ou encore le Libéria, la Sierra-Leone et la Guinée Bissau qui occupent respectivement les 66ème, 74ième et 78ième places même si elle se classe devant la Mauritanie (86ème), le Sénégal (104ème), le Bénin (112ème), le Mali (113 ème) et le Nigeria (123ème).
À cette occasion, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), dans un communiqué publié ce mercredi matin, a interpellé les autorités et l’ensemble des composantes de la société guinéenne sur ce recul qu’on aurait pu, selon le SPPG, éviter si ceux qui sont hostiles à la presse comprenaient le sens du combat de “notre grande famille syndicale” qui vise non seulement à permettre aux journalistes d’exercer librement et en toute sécurité, mais aussi, aider notre pays à présenter une bonne image à l’international.
“Nous rappelons que c’est dès maintenant qu’il faut commencer la course si on veut enregistrer des progrès lors du prochain classement”, recommande le SPPG
Diop Ramatoulaye
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