Coronavirus: les restrictions liées au déplacement des corps allégées (ANSS)

Désormais le corps d’une personne morte du coronavirus ou non, peut être déplacé d’un point à un autre sur toute l’étendue du territoire national, mais sur instructions des autorités sanitaires. C’est du moins l’annonce phare faite le mercredi, 26 août 2020, par les responsables de l’Agence nationale de sécurité sanitaire au cours d’une conférence de presse qu’ils ont donnée au siège de l’institution, à Conakry.

« Si, avant, on pouvait faire l’enterrement des corps testés positifs sur place à Conakry avec la participation de la Croix-Rouge, aujourd’hui, on s’est dit qu’il ne faut pas maintenir les mêmes restrictions dire que le corps est positif, il doit rester. Puisse que nous savons aussi qu’il y a une certaine limite dans tout ce que nous faisons. Lorsque la famille éprouve le besoin de faire déplacer le corps de Conakry vers l’intérieur du pays ou d’une ville à une autre, les dispositions ont été revues. Avant lorsque le corps était positif le déplacement n’était pas permis. Maintenant le corps peut être déplacé quel que soit le cas de figure. Si le corps est négatif tous les accompagnants qui ne dépassent pas vingt personnes doivent aussi être testés négatifs, la famille peut faire l’enterrement en respectant bien-sûr toutes les mesures édictées », a expliqué dans un premier temps, le conférencier, Docteur Sory Condé.

Ensuite, il a fait savoir que désormais, le corps, même étant testé positif, peut-être également déplacé d’un point A à un point B mais dans certaines conditions. « La Croix-Rouge est associée à la gestion du corps, aux toilettes funèbres, de la ville de départ à celle d’arrivée, jusqu’à ce que le corps soit sécurisé comme ça se faisait pendant Ebola. Le sac mortuaire est utilisé, le corps est lavé comme les coutumes le veulent, en respectant les mesures barrières. Cette maladie est venue apporter un coup dur à notre façon de vivre. Donc c’est pour alléger cette situation que les dispositions-là ont été prises afin que les gens se sentent à l’aise pour déplacer le corps sans que cet acte ne soit un facteur de propagation de la maladie d’un point A vers un point B », a ajouté le chargé d’étude au département surveillance de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS).

Mais d’après Dr Sory Condé, le rapatriement des corps de l’étranger pour le bercail n’est pas concerné par cet allègement des mesures restrictives. Pour ce cas précis, les mesures édictées  antérieurement restent maintenues.

Mamadou Kouyaté

628-38-09-89

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