La cérémonie s’est déroulée ce vendredi dans les locaux de cette institution judiciaire. Elle a connu la présence du Premier ministre, Mohamed Béavogui et celle du ministre de la justice Moriba Alain Koné. Plusieurs autres personnalités de l’administration publique et judiciaire y étaient aussi, notamment le Procureur général près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright, le président de la HAC, la gouverneure de la ville de Conakry et le président de la Cour des comptes.
Dans son discours d’adieu, le président sortant, Mamadou Sylla, est revenu sur les acquis et les chantiers qu’il laisse à son successeur. Il a aussi égrainé le rôle, la mission et les compétences juridictionnelles dévolues à la Cour suprême.
Pour sa part, Fodé Bangoura, le président entrant, a dit qu’il mesure la lourdeur des tâches qui l’attendent. Il s’est engagé à relever le défi avec l’appui de ses collaborateurs. « Vous avez fait allusion à des chantiers et projets de texte. Au nom de mes collaborateurs et moi, je vous donne ma parole. Nous allons nous atteler dans l’esprit de la continuité et de la mutabilité, selon l’évolution des lois de notre République, démocratique, laïque et unitaire. Une juridiction comme la Cour suprême a des traditions qu’elle doit perpétuer. Je m’y engage solennellement avec la détermination de donner un véritable sens à l’idée chère à monsieur le président de la République, que la Justice demeure la boussole des mutations sociales et économiques dont la réussite de la transition peut-être l’augure heureux », a déclaré Fodé Bangoura le nouveau président de la Cour suprême.
À noter que le président sortant de la Cour suprême part au terme de 51 années de service rendu à la nation dont 29 ans au sein de la Cour suprême.
Mamadou KOUYATÉ
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