Les acteurs socio-politiques continuent de régir au cadre permanent de dialogue mis en place par le président Alpha Condé au lendemain de son investiture pour un troisième mandat.
Une bonne partie de l’opposition politique estime que le gouvernement, malgré la nomination d’un des leurs au poste de secrétaire permanent dudit cadre, devrait faire face à ceux qui sont emprisonnés afin de désamorcer la situation tendue depuis le scrutin présidentiel du 18 octobre 2020. C’est le cas par exemple de Dr Makalé Traoré, candidate malheureuse à la présidentielle du 18 octobre 2020. Elle pense que pour aller un dialogue inclusif actuellement, seul le chef de l’Etat a la clé.
« Il est important d’avoir des gestes. Je vous dis. Vous avez aujourd’hui des gens qui sont en prison et je pense que la plupart y sont à cause de leurs idées. C’est ma conviction. Je l’assume. Parce que tout ça est arrivé après des élections, parce que jusqu’à maintenant on n’a pas en face les éléments clairs qui les accusent. Et moi je milite toujours pour un dialogue inclusif sinon on fera un travail à moitié. Il faut que ces partis qui posent des conditions, qu’on fasse un travail de manière à ce que on s’entend. Sinon on va se leurrer.
Ma demande aujourd’hui qui peut vraiment permettre l’ouverture de ce dialogue c’est d’avoir un geste vraiment par rapport aux gens qui sont en prison. Ou on juge, on dit ce qu’on leur reproche. Si on ne leur reproche rien qu’on leur élargisse », a fait savoir Makalé Traoré, présidente du PACT chez nos confrères de Djoma Médias le jeudi, 10 juin 2021.
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Mamadou Macka Diallo
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