Enlèvement et assassinat d’Elhadj Doura: deux accusés entendus, l’affaire renvoyée au 26 avril

Les débats au fond du procès des 20 accusées de l’enlèvement et de la séquestration d’Elhadj Abdourahamane Diallo dit Elhadj Doura à l’origine de sa mort, se sont poursuivis devant le tribunal de première instance de Dixinn ce 12 avril.

Le premier à comparaître fut Tony Akpo de nationalité Nigériane. Teint noir, cheveux crépus, taille moyenne, portant repose pieds en plastique et un pantalon noir de passer à la barre, il a donné sa version des faits.

En Anglais avec l’appui d’un interprète, tantôt en français, il s’est longuement défendu, mais finalement, il a regretté sa participation l’enlèvement et à la séquestration de l’opérateur économique.

A la suite du Nigérian, ce fut le Guinéen Mamadou Diallo. La trentaine, bien élancé, teint brun, crâne rasée, chemise noire sous le kaki de la maison centrale, pantalon rouge, repose pieds partiellement en cuir, de couleur noire, Mamadou Diallo a également donné sa part de vérité au tribunal.

Arrêté en Guinée Bissau où était en fuite, l’audition de Mamadou Diallo à l’enquête préliminaire dépasse 15 pages. Selon le juge, il est cité dans toutes les étapes du processus de l’opération d’enlèvement. Il dit avoir fait 12 ans en Europe, principalement en Allemagne. Il est rentré au bercail pour cause de maladie, à l’en croire.

Mamadou Diallo est aussi pointé du doigt par les avocats de la partie civile comme l’un des cerveaux de ce réseau des malfaiteurs après le coordonnateur, le nommé Ibro en fuite avec deux autres personnes.

À noter que l’enlèvement et l’assassinat d’Elhadj Abdourahamane Diallo remonte à décembre 2017, à Conakry.

 

Mamadou KOUYATÉ

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