Après le baccalauréat unique, le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), c’est au tour de l’examen d’entrée en 7ème Année.
Décalé d’un jour pour diverses raisons par le MENA (Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation), le CEE a débuté ce samedi, 31 juillet, pour finir le lundi, 02 août sur toute l’étendue du territoire national.
À l’Ecole Primaire Kipé2 dans la commune de Ratoma (Conakry), la première épreuve a été lancée à 9 heures 5 minutes.
Les statistiques se présentent comme suit : 450 inscrits dont 218 filles, 31 absents dont 12 filles et 419 présents dont 206 filles répartis dans 15 salles.
Au micro de notre reporter, le délégué s’est exprimé sur le déroulement de l’examen dans son centre. « Dans notre centre, l’examen se déroule très très bien dans la mesure où les candidats ont répondu présents massivement. Bien sûr, il y a des absents. Et les surveillants aussi ont répondu massivement. Les enfants sont dans les conditions normales. Ils ne sont pas terrorisés, ils ne sont pas menacés et ils travaillent avec lucidité. On a lancé la première épreuve, jusqu’à maintenant tout se déroule très bien. Au niveau des enfants, il y a une discipline, il y a le respect des mesures et principes qui ont été donnés pour le déroulement des examens de cette année. Les surveillants et les enfants chacun a répondu normalement et chacun se plie aux exigences des examens de fin d’année. Donc pour le moment, il n’y pas de problème. Nous avons des détecteurs de métaux et aussi nous avons la sécurité qui veille à la rentrée. Les surveillants aussi qui fouillent les enfants avant de rentrer. Vous voyez devant toutes les portes les jaquettes, les mentaux tout ce qui ne fait pas partie de l’exercice du travail est accroché dehors. Parce que nous sommes en saison pluvieuse, on ne peut pas les empêcher de venir avec l’imperméable encore moins les jaquettes pour ceux qui ont froid.
Les candidats, je dois leur dire qu’ils doivent travailler avec sérénité, avec lucidité. Ils ne doivent pas se sentir traumatiser, ils ne doivent pas se sentir effrayer parce qu’ils ont quitté des milieux qu’ils connaissaient pour d’autres milieux. Ceci ne veut rien dire. Ils sont là c’est pour un examen, c’est avec les mêmes enseignants. Donc, nous les contrôlons, nous cherchons à ce que les meilleurs puissent passer en classe supérieure. Donc ils n’ont qu’à travailler avec leur conscience », a déclaré Amadou Barry, délégué du centre.
À noter que dans la commune de Ratoma, il y a 56 centres, 885 salles, 1770 surveillants, 112 agents de santé et 112 agents de sécurité.
Mamadou Macka Diallo
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