Certes surprenant, mais une réalité. Débarqué fraîchement à la présidence en 1978, Kassory s’est très vite imprégné des servitudes et Grandeurs Impériales malgré la volonté de certains petits personnages d’entretenir la mécanique médiatique pour le lui livrer à la vindicte populaire. Heureusement, le peuple de Guinée, plus averti qu’hier n’accepterait qu’on lui traine dans la boue pour des desseins politiques. Courageux, il n’hésite jamais à s’enflammer pour une cause qu’il croit bonne.
Cependant, lui qui a vécu 40 ans dans l’appareil d’État avec la volonté de changer une société réfractaire au changement, en aucun instant s’est plaint des préjugés, car il a une claire conscience que c’est le sacrifice des hommes d’état et le destin commun des hommes politiques. Son seul et unique tort est de ne jamais être conformiste, de ne pas se forcer à admirer ce qui lui paraît médiocre ou banal. Injuste ou cruel, et le dire sans précaution. Il assume ses dires et faits sans concession et sans la moindre pression de personne.
Sans doute, s’il faut camper la personne et le personnage du premier ministre kassory aussi bien dans sa vie personnelle que dans l’exercice de sa carrière d’homme d’État acquis de haute lutte, au prix de longues années de patience, de travail et de nombreuses épreuves il est quelqu’un qui croit en ce qu’il fait pour marquer sa foi et sa conviction, qui ne doute pas, non plus, dans tout ce qu’il veut, sûr de l’obtenir, quoiqu’il arrive, quoiqu’il en coûte, pour qu’il n’y ait pas à douter de son engagement et sa détermination légendaires.
Aujourd’hui, il veut un destin national, mais les putschistes pensent avoir une emprise sur le temps et les événements. Le pari: Qui de kassory et la boussole déboussolée la Guinée changera ?une question à l’histoire. La réponse, dans l’avenir !
Alama Traoré.