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“Rien ne justifie une délocalisation du dialogue inter-guinéens”, persiste Lansana Kouyaté, leader du PEDN

Une éventuelle délocalisation du dialogue inter-guinéens pour faire participer tous les acteurs sociaux et politiques notamment ceux qui sont en exil, divise l’opinion publique. En marge de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti, le samedi dernier, l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté a abordé le sujet.

“Le dialogue national inter-guinéens a eu lieu. Les résultats ont été positifs. Et soyez sûrs, la coalition autour de votre parti, la Convergence centriste pour l’espoir (CCE) a eu à examiner la situation au cours d’une réunion le vendredi dernier. Aucune coalition n’a apporté plus de poids, plus de clairvoyance à ce dialogue que la CCE. Que ce soit dans le fond ou dans la forme. Au sortir de ça, il faut faire l’évaluation pour savoir où en sommes-nous. On a mis en place un comité de suivi du Comité national de suivi qui doit être mis en place pour que la ligne étant tracée, qu’on puisse revenir si on déraille. Là où c’est bien fait, qu’on le dise. Ce n’est ni pour un homme, ni pour un système, c’est pour le peuple de Guinée, a entamé le leader du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN).

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Poursuivant, Lansana Kouyaté a fait savoir que rien ne justifie une éventuelle délocalisation du dialogue inter-guinéens.

“On entend délocalisation du dialogue, c’est vrai, pour certaines crises, il faut délocaliser. Cela s’est passé dans beaucoup de pays africains. On le fait quand le pays est divisé en deux. Là où des rebelles ou des opposants ont pris une partie du territoire et l’autre est contrôlée par le gouvernement, il faut délocaliser. Dans le rapport, on a dit que le dialogue continue. Cela veut dire que le point final n’est pas mis. Un cadre est mis en place, que ceux qui veulent rouvrir viennent et qu’on tienne compte de leurs propositions. Le premier ministre est allé jusqu’à l’extérieur et le président de la transition a demandé à tout le monde de venir. Une guerre ne peut pas mettre fin à une guerre. Si une guerre met fin à une guerre, il faut se dire qu’il y a une troisième guerre. La seconde guerre mondiale est la conséquence de la première. Rien ne justifie une délocalisation du dialogue inter-guinéen”, a-t-il indiqué.

Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com

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