Les enseignants contractuels de Labé ont répondu à l’appel de leur coordination nationale. Ils ont descendus dans les rues de la ville ce lundi, 18 septembre 2023, pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire et primes.
Munis de pancartes sur lesquelles ont pouvait lire “Pas de salaire, pas d’ouverture”, “Mon salaire est un droit”, entre autres, les manifestants se sont rassemblés devant les locaux de l’Inspection Régionale de l’Education (IRE) pour se faire entendre. Selon Mamadou Cellou Diallo, le coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé, ils ne sont pas opposés au concours annoncé par le gouvernement avant de les intégrer à la Fonction publique. Mais avant, ils réclament d’abord ce que l’État leur doit.
“Nous avons pris acte des dispositions que le gouvernement a déjà prises par rapport à notre engagement (à la Fonction publique), nous ne sommes pas contre mais nous disons aussi que faire travailler des pères et des mères de famille durant une année sans les payer, ça s’appelle de l’exploitation parce qu’un travail effectué est égal à un salaire payé à l’équivalence du travail. Je pense que la Guinée a souscrit à tous les instruments de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et du Bureau International du Travail (BIT). Donc nous vous demandons de dire au gouvernement de payer notre argent (salaire et primes) intégralement, pas en tranche, d’ici l’ouverture des classes. C’est tout ce que nous voulons”, a fait savoir le coordinateur régional des enseignants contractuels de Labé.
Prenant la parole au nom de l’inspecteur régional de l’éducation qui serait en mission, Souleymane Diallo, chargé de la formation continue à l’IRE de Labé, a promis de transmettre le message à qui de droit. “Nous partageons vos peines et sachez que nous sommes à votre écoute et prêts à transmettre le message à M. l’inspecteur. C’est une revendication légitime, c’est votre droit de recevoir le reste de votre argent”, a répondu ce cadre de l’Inspection Régionale de l’Éducation de Labé.
À noter qu’à l’image de leurs collègues de Labé, les enseignants contractuels de N’Zérékoré, Kankan, Kamsar, etc. se sont aussi fait entendre devant les IRE et DPE de ces villes.
Diop Ramatoulaye
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