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Equivoques sur la LFR: le ministre dénombre plus de 1800 fonctionnaires à la Présidence

Le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, accompagné de son collègue porte-parole du gouvernement était face à la presse ce samedi pour une ultime opération d’explication de la lois de finances rectificative 2021 face aux nombreuses équivoques qui persistent. Si certains s’indignent devant la hausse du budget la Présidence de la République de plus de 30% et celui de l’Assemblée nationale par rapport à la loi de finances initiale, d’autres dénoncent la variation constatée sur la ligne des salaires.

En justifiant en premier lieu l’augmentation des allocations faites à la Présidence de la République, l’un des arguments du ministre a dévoilé un grand nombre de fonctionnaires payés sur le budget de la présidence pas sans essayer de faire une distinction entre le Président en tant qu’institution et la Présidence en tant qu’administration.

“La Présidence est très vaste, même les travailleurs qui travaillent au palais du peuple sont payés au niveau de la Présidence. Nous ministres nous sommes payés à la Présidence, les conseillers sont au niveau de la Présidence. Il y a les experts  nationaux et internationaux, vous avez les structures  tels que l’ARMP, le patrimoine bâti, l’ACAD. Il y a plein de structures là-bas. Si j’ai bonne souvenance, les fonctionnaires qui sont au niveau de la Présidence sont autour de mille huit cent (1800) et quelques. ça c’est différent du président de la République, ça c’est l’administration. Le Président en tant qu’institution, ne gère que ses fonds. Et ces fonds-là n’ont pas bougé”, a expliqué Ismaël Dioubaté.

Concernant la hausse du budget de l’Assemblée nationale, le ministre invoque le changement de la durée des sessions parlementaires qui passent de six à 10 mois. “Les primes de session qui sont prévues pour six mois, ont été ajustées pour prendre en compte les quatre autres mois. Donc la variation constatée au niveau de l’Assemblée concerne ce volet”, dit-il.

La variation sur la ligne des salaires, répond le ministre, s’explique entre autres par la mise en application du statut particulier des inspecteurs d’Etat et la énumération de plusieurs hauts cadres qui ont le statut de conseillers ou conseiller d’Etat ou expert.

 

Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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