Vaccination: de retour d’une mission de supervision à l’intérieur du pays, Rémy Lamah confère avec la presse

A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée ce 02 juillet à Conakry, le ministre de Santé, le Général Rémy Lamah a fait la restitution d’une mission qu’il a conduit à l’intérieur du pays dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des interventions prioritaires de son département.

En présence de ses collaborateurs, le Général Rémy Lamah a déclaré qu’il s’est agi aussi d’impulser les activités de vaccination dans les préfectures à faible couverture et procéder au lancement de la santé communautaire tout en identifiants les défis sur le terrain.

A en croire au ministre de la Santé, les constats de son équipe révèlent que plusieurs préfectures de l’intérieur de la Guinée ont de mauvais indicateurs en matière de vaccination.

« Les différentes évaluations faites par les partenaires techniques et financiers ont prouvé qu’en Afrique, la Guinée fait partie des pays à faibles couvertures vaccinale. Ce constat a entrainé une analyse qui a identifié sept (7) préfectures dont les indicateurs sont les plus mauvais avec plus d’un enfant sur deux qui ne sont pas vaccinés. Ce sont : Boké, Boffa, Dabola, Dinguiraye, Labé, Kissidougou et Macenta », a rapporté le ministre de la santé en soulignant que « la faible couverture vaccinale augmente le risque de maladies évitables par la vaccination (MEV) ainsi que les flambées épidémiques ».

Mais d’après le constat de l’équipe de supervision conduite par le ministre, l’enclavement de certaines localités explique leur faible couverture vaccinale.

« On a été voir dans les structures sanitaires, par endroit tous les outils sont en place et par endroits y a des outils qui manquaient et les techniciens qui nous accompagnaient ont précédé à des sensibilisations. Et je crois dans les jours à venir les choses vont rentrer en ordre.

Lors des campagnes de vaccinations, ce qui arrive souvent, je ne jette pas l’anathème sur les DPS, ils ont un grand rôle à jouer. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Ils recrutent des agents qui doivent recevoir des perdièmes pour les motiver à aller dans les endroits très reculés mais le plus souvent, ils n’y arrivent pas. On a vu le cas de Boké. Il y a une île où pendant les mauvais moments, la montée de la marée on ne peut pas y aller, souvent c’est de gros risques. Les gens qui sont dans ces domaines sont laissés pour compte. Donc ce sont ces problèmes auxquels nous sommes confrontés », a expliqué Rémy Lamah.

D’après le ministre, l’équipe a supervisé au total 21 structures de santé dans 8 préfectures soit trois hôpitaux régionaux, six hôpitaux préfectoraux, un hôpital spécial, neuf centres de et deux postes de santé.

Souleymane Bah pour Guinee114.com

621 20 91 91

Articles similaires