La campagne électorale dans la ville de Kankan se caractérise par accrochages et affrontements entre les militants des deux grandes formations politiques: le RPG et l’UFDG. Les acteurs de la société civile ne restent pas indifférents face à cette situation.
Arafamoussa Koulibaly, président du conseil régional des organisations de la société civile de Kankan, pense que les causes sont multiples et diverses. «Les partis politiques ont failli à leur devoir d’éducation des militants». «Les conséquences sont aussi très énormes, parce que ça affecte la cohésion sociale, la stabilité et la paix», poursuit-il.
«La première mesure que nous sommes en train de mettre en place, c’est la sensibilisation. On leur fait comprendre que la violence ne nous mène nulle part. Sur les réseaux sociaux, on a créé une page, on mène nos sensibilisation là-bas pour dire aux jeunes que les élections c’est un choix , un acte citoyen. Les gens doivent comprendre aussi que le champs politique sont devenu aujourd’hui un marcher d’intérêts. Si vous comprenez bien, ce sont pratiquement les mêmes personnes qui sont en train de défiler entre les différents partis» , nous confie-t-il
Cet acteur de la société civile guinéenne, appelle les protagonistes à une prise de conscience pour une élection présidentielle apaisée.
Mariame Siré Traoré
