A l’occasion d’une conférence de presse tenue le jeudi, 10 décembre 2020, les femmes de la commune de Ratoma dans la haute banlieue de Conakry, ont dénoncé l’emprisonnement « arbitraire », selon elles, d’un certain nombre d’opposants politiques au régime d’Alpha Condé.
Hadja Maïmouna Bah Diallo, épouse de Chérif Bah un des opposants qui croupissent à la Maison centrale, par ailleurs porte-parole des femmes du FNDC (front national pour la défense de la constitution), a toutefois rassuré que son mari se porte très bien.
«Mon mari et beaucoup de cadre de l’opposions sont arrêtés depuis un mois. Je réussi à le voir de temps en temps. Heureusement et moralement, il supporte le coup, parce qu’il sait que c’est de l’injustice. De bout en bout, c’est la raison du plus fort. Et c’est ce qui s’applique sur eux tous. Il se porte très bien. Il réussit à supporter», a rassuré Hadja Maïmouna Bah Diallo.
Dans une déclaration publiée à cette occasion, ces femmes ont exigé la libération des opposants. «Nous exigeons la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement arrêtées. Les autorités de ce pays se doivent de respecter les acquis sociopolitiques et les lois de la République», ont-elles exigé des autorités guinéennes.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
